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SE DONNER LA PRIORITE


Lorsque j'ai pris conscience que j'étais la seule responsable, que moi seule avait la possibilité de mes choix, des mes décisions, que moi seule savait ce qui était juste et bon pour moi, j'ai compris qu'il était essentiel et primordial de me donner la priorité. C'est cela qui m'aiderait à me prendre en charge et à être vraiment conscience de toute ma responsabilité à ma propre égard. Ce qui me permettrait de créer ma vie et de ne plus la subir !

« ME DONNER LA PRIORITE», jusqu’où cette phrase pouvait elle m’emmener et quelle en serait la conséquence ?

Lorsque j’étais enfant, et donc pas autonome pour penser, pour analyser, pour m’exprimer, pour discerner, pour donner mon avis, mon ressenti, j’étais bien obligée de croire ce que les adultes me disaient, m’enseignaient. Puis à grandir, j’ai commencé à avoir mes propres idées, à ressentir en moi si cela me convenait ou pas, à essayer d’intervenir pour m’exprimer, exprimer mes idées… et j’ai tout de suite compris que tout cela n’était pas accepté de leur part, que la voix, le ressenti, les idées d’une enfant n’avait pas de valeur et surtout, qu’il n’était pas poli de mettre en doute, ou d’apporter une autre éventualité, auprès de ces adultes qui avaient la croyance de tout savoir, de tout connaître.

Presque 50 ans plus tard, sur mon chemin personnel, par le biais de mes expériences humaines et par le choix conscient de me (re) connecter à ma dimension spirituelle, je prends conscience de cette partie de ma vie, de l’enfant que j’ai été, et je découvre comment les adultes, en faisant taire la voix de l’enfant, se couper de son ressenti, lui défendre d’exprimer ses émotions, le dévaloriser… a fait de moi un adulte conditionné, qui doit absolument rentrer dans des cases bien prédéfinies, faire bonne figure devant les autres, faire « semblant ». J’ai compris que je me comportais en donnant d’abord priorité à l’autre.

Non consciente de tout ce qui s’était joué à l’intérieur de moi, cela a créé de plus en plus de frustrations, d’émotions désagréables (colères, rancoeurs, peurs…), du mal-être, des douleurs, des maladies.

Par ces prises de conscience, j’ai alors décidé, en tant qu’adulte et responsable de ma vie, de redonner valeur, confiance, légitimité à cet enfant en moi, qui s’est refermé, qui a cru que s’il ne répondait pas aux « critères » de la société, aux « exigences » des adultes, à « l’attente » de ce qu’on désirait de lui, ne serait pas AIME. ne serait pas APPRECIE des autres, qu’il fallait qu’il s’oublie, qu’il s’écrase, qu’il enfouit bien tout au fond de lui tout ce qui pouvait être contraire au bon vouloir de la société, à ce qu’on attendait de lui, afin de permettre à ceux-ci de prendre le pouvoir sur sa vie, de décider à sa place.

C’est pourquoi, aujourd’hui, même si ce n’est pas toujours facile, j’ose me donner la priorité, être qui JE SUIS en rassurant et en me réconfortant mon petit enfant intérieur pour lui donner la joie d’exister par lui-même, car je sais que l’Amour vient de l’intérieur et que, lorsque je me donne la priorité en m’aimant moi-même, je n’ai plus besoin de quémander l’amour chez l’autre, je ne suis plus dans la force de vouloir absolument être aimée, mais dans le « donner et le recevoir ».

Alors, quand décidez-vous, vous aussi, de vous donner la priorité et de (re)devenir le Maître de votre vie ?

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